La collecte annuelle du Club Richelieu des Îles a amassé près de 50 000$ jusqu’à présent grâce aux dons de la communauté et à la vente de billets de loterie.
Il s’agit d’une estimation puisque l’organisation est encore en attente de certains montants, dont les derniers tirages à vendre.
Selon le président du club, Germain Chevarie, la population des Îles est venue donner en plus grand nombre cette année:
M.Chevarie garantit que la somme dépasse les 42 000$ amassés l’an dernier.
La salle de la mairie où se déroulait la collecte s’est remplie sans jamais se vider, raconte-t-il.
La chorale municipale (Photo: CFIM)
Rappelons que les fonds récoltés sont distribués sous forme de bons d’achat pour les familles et enfants défavorisées de l’archipel.
La fée des étoiles et le Père Noël étaient présents samedi pour la collecte. (Photo: CFIM)
Le Club Richelieu est confiant que les dons permettront de répondre à la hausse des demandes d’aide qu’enregistre l’organisme Entraide communautaire des Îles
Le montant final de la collecte sera comptabilisé d’ici le premier janvier.
Peut-être faut-il croire en la magie de Noël car 17 chats du Refuge Chats des Îles ont pu trouver une famille à l’Île-du-Prince-Édouard.
Une équipe de 3 bénévoles sont allés les reconduire le 6 décembre dernier par bateau, à Charlottetown et à Souris.
Bien que surprenante, cette traversée n’est pas exceptionnelle pour l’organisme. Sur les 200 félins accueillis au refuge cette année, la moitié se sont fait adopter à l’extérieur de l’archipel par des familles basées dans les maritimes mais aussi au Québec et en Ontario.
(Photo: Courtoisie Refuge Chats des Îles)
(Photo: Courtoisie Refuge Chats des Îles)
(Photo: Courtoisie Refuge Chats des Îles)
La bénévole et membre du conseil d’administration Marylin Déraspe est soulagée de pouvoir compter sur ce réseau d’aide malgré les défis logistiques qu’il entraîne:
Mme Déraspe souligne que les frais peu élevés d’adoption et la flexibilité de l’organisation permettent au refuge d’établir un lien rapidement avec les futurs adopteurs, la plupart du temps via les réseaux sociaux.
Marylin Déraspe et Élisabeth Lapierre (Photo: CFIM)
D’autre part, l’organisation ferme temporairement ses portes pour un mois. Les explications de la bénévole et membre du CA, Élisabeth Lapierre:
Ce sera aussi l’occasion pour le refuge de faire son bilan annuel et de revoir ses méthodes d’accueil.
Selon les estimations actuelles de Mme Déraspe, l’organisme arrive à la fin de l’année avec un déficit de 3000$.
Notons que le Refuge Chats des Îles est toujours en attente de réponses de la Municipalité pour de l’aide financière et l’octroi potentiel d’un local.
La filière phoque fait un premier pas vers une transformation commerciale au Québec. Un consortium d’entreprises et de joueurs clé vise mettre en place une ébauche de Centre intégré de valorisation du phoque, qui prendrait vie à Ste-Luce, tout près de Rimouski.
Avec ce projet pilote, les partenaires souhaitent obtenir une permission spéciale du gouvernement pour faire la boucherie de l’animal dans les locaux de l’abattoir du Groupe ADEL, comme celle que possède l’abattoir des Îles.
Gil Thériault se bat pour le développement de l’industrie du phoque depuis une quinzaine d’années (photo: CFIM)
Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ), Gil Thériault.
La viande pourrait être envoyée aux restaurateurs et aux épiciers, les peaux à des tanneurs, et la graisse pourrait, par exemple, prendre le chemin des Îles en vue d’être transformée en huile, détaille M. Thériault.
Cela dit, l’approvisionnement pourrait s’avérer plus complexe que prévu. Peu de permis de chasse aux phoques, commerciale ou pour consommation personnelle, sont émis d’année en année en Gaspésie et au Bas-St-Laurent, même si l’ACPIQ remarque que l’activité est de plus en plus populaire.
Sources: Radio-Canada (2021); MPO
Gil Thériault se dit conscient de cet obstacle.
Une demande d’aide financière a été transmise au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour réaliser le projet pilote, qui s’échelonnerait sur environ un an et demi. Les partenaires estiment le budget pour la phase 1 à 100 000 dollars.
Un événement gastronomique prévu en Gaspésie en 2027 servirait d’occasion pour faire le bilan de l’initiative.
La Sûreté du Québec est intervenue dans un bar de Cap-aux-Meules samedi soir pour présence de mineurs dans l’établissement.
Selon le porte-parole Frédéric Deshaies, la police a constaté sur les lieux que cinq personnes n’ayant pas l’âge légal de boire de l’alcool se seraient trouvées à l’intérieur.
La SQ mentionne qu’il s’agit d’un établissement licencié situé sur le chemin Principal, sans donner plus de détails. Selon nos informations, l’intervention se serait déroulée au Débaris.
Une enquête policière est en cours.
Le propriétaire du bar pourrait se voir remettre des constats d’infraction pour avoir admis des personnes mineures dans son commerce, en vertu de la Loi sur les infractions en matière de boissons alcooliques. Il pourrait aussi être puni pour avoir contrevenu à la loi sur le tabac.
Avec des débarquements de 23,6 millions de livres toutes espèces confondues, l’industrie de la pêche s’est bien portée en 2025.
La valeur des captures s’élève à 154 millions de dollars, ce qui en fait la deuxième année la plus lucrative de l’histoire des Îles, a-t-on dévoilé au 17e Rendez-vous des pêches et de la mariculture, jeudi dernier.
Le homard et le crabe des neiges continuent de trôner au sommet: mis ensemble, ils représentent 82% des volumes et 96% de la valeur totale. La flotte de homardiers a d’ailleurs connu sa meilleure année en termes de valeur au débarquement avec 119 millions.
(Source: MPO)
(Source: MPO)
C’est ce qui fait dire à Cédric Arseneau, directeur du bureau de secteur du MPO aux Îles, que le portrait demeure stable.
Le bilan préliminaire pour la pêche exploratoire à l’ouest d’Anticosti est aussi marquant : avec moitié moins de cages, les six pêcheurs qui sont allés y tendre leurs casiers ont rapporté plus du double de la moyenne de leurs confrères de la zone 22. Ils ont tiré hors de l’eau 646 000 livres de homard, pour une valeur de 5,1 millions.
Cédric Arseneau refuse de dire à quel moment le ministère transmettra sa décision quant à la suite de la pêche exploratoire, répétant que les données de la saison sont encore en train d’être analysées.
Pour ce qui est des autres espèces, les pétoncliers ont encore eu une excellente saison – une véritable histoire à succès, remarque M. Arseneau. Les pêcheurs de flétan s’en sont bien tirés, malgré des dépassements de quota importants. Des pêcheries d’appoint, comme le buccin ou le crabe araignée, elles, trainent de la patte.
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
(Source: MPO)
Entre autres sujets qui ont été discutés à l’événement : la consommation de drogues à bord des bateaux, un phénomène en hausse selon Transports Canada et la Sûreté du Québec. La question de la sécurité en mer a aussi été abordée. Un pêcheur est venu témoigner sur scène de l’importance de porter son gilet de nettoyage, racontant comment son aide-pêcheuse et conjointe a failli passer par-dessus bord après s’être prise dans des cordages.
Des milliers de cages ont été laissées à tremper dans des étangs pour perpétuer la tradition, c’est-à-dire de faire imbiber le bois des casiers afin qu’ils coulent plus vite (photo: CFIM)
Sujet absent du Rendez-vous de la pêche: le trempage des casiers dans les lagunes, qui avait suscité de la grogne avant le début de la saison. Devant à l’application de l’interdiction fédérale, plusieurs homardiers ont laissé leurs casiers s’imbiber dans des plans d’eau intérieurs, sous juridiction municipale ou provinciale.
Cédric Arseneau reconnaît que le problème s’est déplacé et parle d’un dossier complexe.
Le MPO veut collaborer avec les autres paliers impliqués pour éclaircir la situation.
Plus d’une centaine de personnes ont assisté au Rendez-vous de la pêche et de la mariculture (photo: CFIM)
Le 17e Rendez-vous des pêches et de la mariculture a eu lieu jeudi, à la salle communautaire de la mairie. L’événement a réuni plus d’une centaine de participants, dont la cohorte d’étudiants du DEP en pêche professionnelle.
Pour réécouter l’entrevue avec Cédric Arseneau, du MPO:
Le projet de loi 1 visant à doter le Québec d’une constitution soulève de vives inquiétudes à l’Assemblée nationale, mais aussi sur l’archipel.
Cette initiative de la Coalition Avenir Québec a comme objectif de restructurer l’État québécois autour d’un ensemble de valeurs et de principes qui prédominerait sur toutes les autres lois.
Le maire de la Municipalité des Îles, Antonin Valiquette, croit que ce projet ne doit pas être pris à la légère:
L’initiative doit faire, selon lui, l’objet d’un plus grand processus de consultations publiques.
Son avis rejoint celui de l’Union des municipalités du Québec, qui voit dans cette démarche constitutionnelle une perte d’autonomie pour les localités.
L’UMQ dénonce entre autres l’interdiction aux organismes publics d’utiliser des fonds octroyés par Québec pour contester une loi.
Le regroupement est aussi sérieusement préoccupé par des dispositions qui pourraient empêcher des élus municipaux de participer à des commissions parlementaires et limiter leur collaboration avec Ottawa.
Dans son mémoire déposé la semaine dernière dans le cadre de la consultation générale, l’UMQ souhaite que la «légitimité démocratique» des municipalités québécoises soit reconnue dans la Constitution.
Le Barreau, la Ligue des droits et libertés de même que les partis d’opposition tirent aussi la sonnette d’alarme.
Si la loi est adoptée, la Constitution québécoise entrerait en vigueur le jour de la Fête nationale, le 24 juin prochain.
Le défilé de Noël organisé par la CTMA et la Municipalité des Îles la semaine dernière permettra de redistribuer une enveloppe totale de 11.000.$ dans la communauté.
Selon le transporteur maritime, un montant de 7000.$ a pu être récolté grâce aux activités organisées en marge de la parade. Celle somme sera répartie entre le Centre de services scolaire des Îles, pour soutenir les enfants en situation de vulnérabilité, et Entraide communautaire, afin de favoriser l’accès aux loisirs.
La plupart des 23 équipes participantes ont par ailleurs choisi de reverser le montant forfaitaire accordé par la CTMA pour la conception de leurs chars allégorique. De ce fait, plus de 4000.$ seront remis à divers organismes locaux.
Plus de 200 bénévoles se sont impliqués lors de l’événement.
Le PDG du CISSS des Îles, François Bérubé (photo: CFIM)
Le CISSS continue par ailleurs de planifier la fin du recours à la main-d’œuvre indépendante, tel qu’exigé par Québec à compter de l’automne 2026. François Bérubé se dit «.confiant.» que les stratégies mises en place pour attirer des recrues et maintenir en place le personnel actuel porteront fruit.
Rappelons que le CISSS des Îles souhaitait faire construire 60 unités dans un édifice de cinq étages, d’abord à Cap-aux-Meules puis à La Vernière, afin de faciliter l’accès au logement pour sa main-d’œuvre. Le processus a été suspendu en début d’automne, après avoir obtenu l’aval des élus municipaux en février dernier.
Les grands chantiers de l’écoquartier de Cap-aux-Meules démarreront en 2026.
Après avoir mis sur pause la déconstruction depuis l’été, la Municipalité compte reprendre les travaux pour les 4 bâtiments restants situés au 385 et 390 chemin Oscar ce printemps.
Il s’agit d’un ancien garage, de bureaux, d’un entrepôt et de l’édifice du centre d’entraînement le Mistral qui déménage à la fin du mois à L’Étang-du-Nord.
Le gestionnaire de projets majeurs pour l’écoquartier, Karl Massé, explique que le processus de déconstruction est plus long qu’une démolition :
Il estime qu’environ 70% du matériel a pu être réutilisé jusqu’à présent depuis le début des travaux.
En parallèle, la Municipalité travaille présentement sur une solution de gestion naturelle du ruissellement de l’eau qui prendra la forme de zones éponges pour les futurs trottoirs de l’écoquartier.
(Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
Une initiative qui réjouit le gestionnaire de projets:
Du côté de la décontamination du site de l’ancien aréna de Wendell-Chiasson, l’équipe est encore à l’étape de l’évaluation technique. L’appel d’offres sera lancé dans les prochains mois, selon M. Massé.
L’octroi du contrat pour l’ancienne école Marguerite-d’Youville sera annoncé à la séance du conseil municipal du 20 janvier 2026.
Un guide du promoteur sera aussi lancé ce printemps pour informer les potentiels intéressés des particularités de l’écoquartier et de ses terrains.
Karl Massé (Photo: CFIM)
M. Massé estime que les deux projets de décontamination ont jusqu’à maintenant grugé un peu moins de la moitié de l’enveloppe des 10 millions octroyés par le Ministère.
Il espère que tous les travaux de déconstruction et de décontamination des sites de l’écoquartier pourront être terminés en 2026.
Le diffuseur régional Au Vieux Treuil est parvenu à renouer avec l’équilibre budgétaire au terme de son exercice financier 2024-2025.
Selon les informations présentées jeudi soir lors de son assemblée générale annuelle, l’organisme a dégagé un bénéfice d’environ 25.000.$, pour un chiffre d’affaires s’élevant à plus de 700.000.$. Cela s’explique en partie par un renouvellement du soutien à la mission accordé par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et l’obtention d’autres subventions, ainsi que par la tenue de plusieurs activités de financement.
L’année précédente, le diffuseur avait connu une année plus difficile avec un déficit d’environ 47.000.$, en raison d’enjeux de financement.
Le directeur général du Vieux Treuil, Émile Deraspe, se réjouit également de l’intérêt démontré par la population madelinienne pour l’offre culturelle en arts de la scène, qui se maintient d’une année à l’autre.
Le directeur général du diffuseur régional Au Vieux Treuil, Émile Deraspe (photo: CFIM)
Le diffuseur a d’ailleurs connu en 2024-2025 un taux d’occupation record en salle, avec 91.% de places disponibles vendues. Émile Deraspe estime que «.bon an, mal an.», les résidents des Îles composent environ 60.% des spectateurs au cours d’une année.
La dernière année a aussi été marquée par la restauration complète des murs et des ouvertures de la salle de spectacle située sur La Grave, au terme d’une décennie passée à chercher du financement. Au Vieux Treuil prévoit déjà une seconde phase de travaux en vue de refaire la toiture, d’améliorer l’aération et de climatiser l’intérieur de l’édifice. Cela permettra à la salle de spectacle de d’accueillir les spectateurs de manière plus confortable en été, en plus de permettre une plus grande utilisation des lieux au printemps et à l’automne.
Comme le veut la tradition, le Club Richelieu des Îles accueillera les Madelinots à la mairie, samedi, pour sa levée de fonds annuelle.
De nombreux bénévoles seront sur place dès 11h afin de recueillir les dons en argent et de vendre des billets de loterie, en vue d’offrir des bons d’achat aux familles défavorisées de l’archipel à l’approche du temps des fête. Pour l’occasion, la chorale des employés de la Municipalité des Îles montera à nouveau sur scène, tandis que le Père Noël prévoit faire son apparition pour charmer les plus jeunes.
Le président du Club, Germain Chevarie, espère que la somme recueillie atteindra un total de 60.000.$, en incluant les quelques 10.000.$ récoltés lors du souper aux huîtres qui avait lieu en novembre. Il explique que la demande pour des paniers de Noël est en hausse cette année, alors que le coût des aliments a aussi considérablement augmenté.
En 2024, la campagne de financement avait permis de soutenir 72 famille, avec des bons d’achat totalisant 42.000.$.
Rappelons que le Club Richelieu n’accepte plus les dons de denrées ou d’articles depuis la pandémie de COVID-19.
La Chambre de commerce des Îles prépare la 12e édition de son Gala des Éloizes, prévue le 7 février prochain au Centre récréatif de l’Étang-du-Nord. Le rendez-vous, qui a lieu une année sur deux, réunit les membres de l’organisation afin de souligner les bons coups du milieu entrepreneurial madelinot.
Il s’agira notamment d’un premier événement pour le nouveau directeur général de la Chambre, Martin Paquette, qui a tenu à en souligner l’importance lors de son passage à l’émission Tant qu’à être debout.
Le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Martin Paquette (photo: CFIM)
Des changements ont par ailleurs été apportés au déroulement du gala.
D’une part, les candidatures devront dorénavant être soumises par une tierce personne plutôt que par les entrepreneurs eux-mêmes. Les finalistes et les lauréats pour chaque catégorie seront ensuite choisis par un jury. Selon Martin Paquette, il s’agissait d’une demande formulée par de nombreux membres de la Chambre de commerce ainsi que par d’autres partenaires de l’organisation. Il estime aussi qu’un prix «.a plus de valeur quand on le reçoit sans l’avoir demandé.».
D’autre part, un trophée Coup de cœur du jury sera désormais décerné.
Les billets seront mis en vente au début du mois de janvier.
Québec a convenu ce matin d’une entente de principe avec la Fédération des médecins omnipraticiens.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est engagé à reporter au 28 février l’entrée en vigueur de sa réforme controversée sur la rémunération des médecins. Ce délai devrait permettre de freiner l’exode annoncé de professionnels médicaux, alors que les membres de la Fédération auront l’occasion de se prononcer sur les conditions négociées avec le gouvernement.
Aucune entente n’a cependant encore été conclue avec les médecins spécialistes.
Un Madelinot de 42 ans a été arrêté hier en lien avec un vol commis dans une résidence de Cap-aux-Meules. Le cambriolage est survenu au cours des dernières semaines.
La Sûreté du Québec a rencontré l’individu, aussi suspecté de fraude. Il est demeuré détenu en attendant sa comparution au palais de justice.
Selon nos informations, d’autres accusations pourraient être portées contre le suspect.
La police ajoute poursuivre ses enquêtes sur l’archipel concernant les plaintes pour fraude et vols dans des véhicules.
L’événement caritatif Vague d’espoir a lancé hier sa 9e campagne de financement, avec l’objectif cette fois-ci de récolter 15.000.$.
Les Madelinots sont ainsi conviés à la traditionnelle baignade hivernale du 1er janvier prochain, à la page de la Dune-du-Sud.
L’une des co-organisatrices de l’événement, Christine Richard, décrit l’atmosphère qui régnait lors des éditions précédentes.
Tous les dons amassés seront remis au Fonds Francine-Daigle, administré par la Fondation Santé de l’Archipel, en vue d’améliorer la qualité des soins offerts aux personnes atteintes de cancer. L’an dernier, Vague d’espoir était parvenu à récolter plus de 19.000.$, avec un objectif qui était fixé à 16 mille dollars.
Rappelons que cette initiative est née du désir d’honorer Jean Richard, décédé en 2017 des suites d’un cancer. Depuis ses débuts, l’événement gagne en popularité chaque année en plus de susciter des rendez-vous similaires ailleurs sur l’archipel ainsi qu’à l’extérieur des Îles.
Le taux de diplomation et de qualification sept ans après l’entrée au secondaire a été « exceptionnel » pour l’année 2024-2025 au Centre de services scolaire des Îles.
Incluant les fins de parcours tardives, 87% des élèves ont obtenu leur diplôme, un pourcentage qui n’a jamais été aussi haut, selon la directrice générale, Isabelle Gilbert. En comparaison, la moyenne provinciale, en 2021-2022, était de 86%, en-deçà de la proportion canadienne de 91%.
La directrice du Centre de services scolaire des Îles, Isabelle Gilbert (photo: CFIM)
Elle se réjouit également que les garçons aient mieux performé qu’avant.
D’un autre côté, le rapport annuel du CSSÎ montre des lacunes grandissantes en littératie au niveau primaire.
La proportion d’élèves de 1er cycle (1ère et 2e années) qui se situent en zone critique – donc d’échec – pour la lecture a augmenté d’un peu plus de 4%. Pour le 3e cycle (5e et 6e années), la hausse est de 11% en lecture et de 6% en écriture.
Ces résultats sont préoccupants, mais pas catastrophiques, relativise Isabelle Gilbert.
Finalement, le bilan de la Protectrice régionale de l’élève, Chloé Comeau, pour la région de la Marée-Montante signale que deux plaintes ont été déposées au Centre de services scolaire des Îles l’an dernier. Des trois motifs enregistrés, un seul a été retenu, menant à l’implantation d’une poignée de recommandations.
La nature des plaintes n’est pas exposée, pour des raisons de confidentialité.
Un total de 44 signalements ont été faits dans la région de la Marée-Montante. Les plaintes pour violences à caractère sexuel sont prédominantes, relève Mme Comeau.
Elle fait trois constats globaux : l’importance d’une réponse rapide et coordonnée; les outils de traitement et suivi sont prévus, mais inégalement appliqués; et le besoin que les organismes scolaires collaborent pleinement et entièrement au processus.
Sur une autre note, le conseil d’administration du CSSÎ a accueilli une nouvelle membre, Marie-Josée Chiasson, qui occupe maintenant le siège réservé aux employé-es professionnel-les. Deux postes restent à combler.
Pour écouter l’entrevue portant sur les résultats scolaires:
La séance du conseil municipal de mardi soir avait à l’ordre du jour beaucoup de changements pour le Village de L’Étang-du-Nord.
Tout d’abord, au tournant du Chemin des Chalets près du Chemin le Pré, le tronçon de route continuant jusqu’à l’eau a été cédé par la Municipalité aux propriétaires des quatre maisons, devenant ainsi une allée privée.
Les explications du maire Antonin Valiquette:
Un peu plus loin, à l’ouest du Gros Cap, la « plage à Aurélien » où l’on cueille des mollusques, s’appellera dorénavant « le Platier » pour mieux correspondre aux caractéristiques de l’endroit, selon une demande citoyenne.
D’autre part, une allée portera désormais le nom d’Oscar Nadeau en hommage à ce mécanicien d’exception qui avait « la Shop à Oscar ».
Ce passage est situé dans le nouveau projet immobilier Le Havre, à l’Est du chemin Forest.
Les élus du conseil ont aussi approuvé une subvention de 20 000$ du ministère de la Culture pour restaurer la toiture de la tourelle de la sacristie de l’église de La Vernière.
Cette somme provenant du programme d’aide en restauration patrimoniale couvrira 75% des coûts des travaux.
Une séance « extraordinaire » se tiendra le mardi 16 décembre prochain.
Précédant le conseil municipal, il y aussi eu une cérémonie officielle de signature du Livre d’or pour souligner les 20 ans du du Club plein air des Îles.
Madame Céline Vignola, présidente du conseil d’administration, est venue signer au nom de l’organisme.
Céline Vignola (Photo: Page Facebook Municipalité des Îles-de-la-Madeleine)
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
La tempête fait rage dehors. Sur les divans, certains discutent, d’autres colorient des dessins de Noël. Un étudiant joue du piano. Malgré la fin de session, une légèreté plane dans l’air du salon étudiant:
Le rapport de l’OSMÉES publié au début du mois présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de 32 212 personnes étudiantes de 77 établissements d’enseignement supérieur de la province dont le campus collégial madelinot en novembre 2024. Selon les données rapportées, plus le personnel enseignant est disponible, mieux les élèves se portent.
Un constat que partage le directeur des études du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Serge Rochon:
L’établissement offre aussi une grande variété d’activités intérieures et extérieures qui sont selon lui un levier pour la santé mentale des jeunes.
Un cours donné à l’extérieur. (Photo: Courtoisie Cégep GÎM)
Un « Midi-Zen » au campus. (Photo: Courtoisie Cégep GÎM)
(Photo: CFIM)
Néanmoins, malgré un grand sentiment d’appartenance au campus, le stress n’est jamais bien loin:
La transition vers l’âge adulte constitue une étape charnière et rend les jeunes plus vulnérables sur le plan de la santé mentale, selon le responsable de l’enquête et co-directeur de l’OSMÉES, Benjamin Gallais:
De plus, les personnes étudiantes marginalisées, comme celles appartenant à la communauté 2SLGBTQIA+ ou les personnes en situation d’handicap sont plus à risque de développer des symptômes anxieux et dépressifs selon le rapport. Notons qu’une deuxième enquête du même ordre sera réalisée par l’OSMÉES en novembre 2026.
Cet article a été mis à jour après sa publication.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le brouhaha entourant la loi 2 crée des remous jusque sur l’archipel. Les deux cliniques médicales des Îles craignent pour l’accès aux soins pour leurs patients… et pour leur survie si la loi est appliquée telle que telle l’an prochain.
Les inquiétudes sont palpables au sein de la Clinique santé des Îles et de la Clinique médicale Place Sumarah. Leurs propriétaires agitent des drapeaux rouges.
Pour la Dre Ychelle Fortier, qui est aussi responsable du Groupe de médecine familiale des Îles (GMF), ce que veut imposer Québec ne fait aucun sens.
Alors que la loi, adoptée sous bâillon le 25 octobre dernier, cherche concrètement à ce que chaque Québécois soit lié à un médecin de famille, c’est l’effet inverse qui se produira, anticipe la Dre Aline Landry.
Entre les murs des cliniques, les discussions quant à l’avenir de la pratique vont bon train.
La Dre Ychelle Fortier et la Dre Aline Landry (photo: CFIM)
Aucun départ n’a été annoncé pour le moment, mais les perspectives sont sombres advenant que la loi entre en vigueur comme prévu en 2026.
Avec la baisse de revenu qui est attendue, les docteures Landry et Fortier étudient la possibilité de mettre la clé sous la porte.
Elles soulignent que ce scénario serait catastrophique pour les quelques 8600 patients suivis au GMF des Îles. C’est 75% de la population qui se retrouverait orpheline et qui n’aurait pas d’autre choix que de se tourner vers l’hôpital pour ses suivis.
Québec et les médecins devant l’impasse
La loi est actuellement l’objet de vives négociations entre Québec et les omnipraticiens. La semaine dernière, les négos ont été rompues, avant que les deux parties ne s’adonnent à un « blitz » de discussions au cours du weekend.
Les docteures Ychelle Fortier et Aline Landry continuent d’espérer que le gouvernement mette de l’eau dans son vin. Par contre, la confiance sera difficile à rebâtir, conclut la Dre Landry.
Pour ce qui est des médecins spécialistes, les négociations sont au point mort. Le président de la fédération qui les représente a tout de même eu deux rencontres avec le premier ministre François Legault dans les derniers jours.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Vol, fraude, entrée par effraction: la Sûreté du Québec enquête sur une série d’actes criminels s’étant récemment produits sur l’archipel.
Au cours des derniers jours, des citoyens ont rapporté sur les réseaux sociaux avoir été victimes de vol, notamment d’objets qui se trouvaient dans leurs voitures. Le sergent Frédéric Deshaies confirme que ce type d’infraction est en «.légère augmentation.» sur l’archipel, malgré qu’on n’en compte encore qu’un petit nombre.
Deux intrusions par effraction ont également été signalées à la police depuis la mi-novembre, l’une dans un espace commercial et l’autre dans une résidence. Selon le sergent Deshaies, les enquêteurs n’excluent pas la possibilité que ces différents événements soient liés.
Il invite par ailleurs les Madelinots à faire preuve de vigilance en verrouillant les portes de leurs maisons et de leurs véhicules, même lorsqu’il s’agit d’un courte visite dans un commerce. Il insiste aussi sur l’importance de ne pas laisser d’objets précieux à la vue, afin de « réduire grandement les opportunités de vol ».
Après la découverte du monde océanique, le plongeur et caméraman Mario Cyr s’offre une incursion dans le domaine de la bande dessinée. Le lancement du premier tome d’une série de six a été fait dimanche après-midi au Bistro Accents du Château Madelinot.
Intitulée Nanuq – un mot qui veut dire « ours polaire » en inuktitut –, la BD suit les aventures du Madelinot dans l’Arctique. Chaque tome portera sur un animal en particulier.
L’idée est de transmettre sa passion auprès des jeunes lecteurs et de montrer les dessous des excursions en plongée, explique Mario Cyr.
Dans la bande-dessinée, une place importante est réservée à l’environnement – un thème cher au plongeur – et aux chasseurs inuit qui accompagnent les équipes sur la banquise.
Mario Cyr, Josiane Lefrançois et Stéphanie Rheault étaient tout sourire pour présenter leur nouveau bébé (photo: CFIM)
La conjointe et partenaire de Mario Cyr, Stéphanie Rheault, a été recrutée comme scénariste pour le projet. Son expérience comme cinéaste lui a amplement servi pour réfléchir à comment structurer le contenu des cases.
Elle a passé beaucoup de temps à rédiger les textes et à choisir le vocabulaire approprié pour un jeune public.
C’est la caricaturiste Josiane Lefrançois, alias Josibine, qui signe les dessins. Au bout d’un an et demi de travail, elle ne compte plus les heures passées à illustrer et retoucher les personnages.
Nanuq a été autopubliée par Plongée Alpha, l’entreprise de Mario Cyr. Le tirage initial s’élève à 5000 exemplaires.
La bande dessinée sera distribuée dans les librairies du Québec et du Canada francophone en janvier. Des discussions ont lieu pour percer le marché européen.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le recours collectif intenté contre le diocèse de Gaspé pour des motifs d’agression sexuelle regroupe 31 noms jusqu’à présent. Selon Radio-Canada, une dizaine d’autres personnes pourraient s’ajouter à la liste bientôt.
L’avocat qui représente les victimes estime que des centaines, voire des milliers de résidents de la région ont été abusés par des membres du clergé au fil des ans.
Le recours collectif a eu le feu vert de la Cour supérieure en août dernier. Deux Gaspésiens allèguent avoir subi des agressions sexuelles durant leur enfance de la part des abbés Wilfrid Provencher et Alphonse Anctil dans les décennies 1950 et 1960.
Ils réclament des dommages-intérêts compensatoires et punitifs pour tout individu qui aurait été victime d’abus dans les paroisses de la région, incluant celle des Îles, depuis mai 1922.
Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a annoncé la semaine dernière une bonification du Programme d’aide au fonctionnement pour les institutions muséales (PAFIM).
Une enveloppe de 79,4 millions de dollars sera répartie entre les 121 musées agréés du Québec au cours des trois prochaines années. De plus, les paramètres du programme ont été révisés afin de rehausser les sommes octroyées aux musées situés en régions éloignées.
Cette annonce réjouit la directrice générale du Musée de la Mer, Carole Lemieux, qui souligne toutefois que ce revenu supplémentaire ne suffira pas seul à sortir l’organisation madelinienne de sa situation financière précaire.
La directrice générale du Musée de la Mer, Carole Lemieux (photo: CFIM)
Par voie de communiqué, les cinq institutions régionales de l’Est-du-Québec, incluant le Musée de la Mer, ont salué l’annonce du ministre Lacombe, tout affirmant que la bonification accordée est insuffisante pour compenser les surcoûts liés à l’éloignement des grands centres urbains. Carole Lemieux souhaite également que le ministère clarifie le fonctionnement du PAFIM.
La Municipalité des Îles et la Société canadienne de la Croix-Rouge ont conclu une entente d’entreposage de matériel d’urgence sur l’archipel au mois de novembre dernier.
Il s’agit de lits, de couvertures, d’oreillers et de trousses d’hygiènes pouvant permettre l’ouverture de dortoirs en cas de sinistre.
Cette entente s’inscrit dans la mission d’aide aux sinistrés de la Municipalité qui offre à la population touchée par un déluge les services essentiels comme l’hébergement.
Selon la directrice du loisir, de la culture et de la vie communautaire à la Municipalité, Monica Poirier, la Croix-Rouge a réparti le matériel à des endroits stratégiques de part et d’autre de l’archipel.
La Croix-Rouge refuse de divulguer les lieux spécifiques d’entreposage pour des raisons de confidentialité.
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